Éducation
Voulez
vous habiter chez votre chien ?
Notre
chien prend parfois une place importante dans notre cœur. Par sa fidélité,
son attachement inconditionnel, il répond à notre sollicitude.
Pour
autant il faut respecter son animalité, ce n'est pas un humain
Le chien est un être vivant qui a des règles de vie qui lui sont propres et qu'il faut respecter
Il faut
traiter le chien en chien (à ne pas confondre avec, "comme un chien") .
Lui
apporter la chaleur et la sécurité équilibrante d'une hiérarchie claire,
bien établie.
Nous
vivons souvent en contact étroit avec le chien, il fait partie du cercle de
famille. Nous venons parfois à oublier que le chien est.....un chien et non un
humain ! C'est-à-dire un animal social- comme nous - qui vit en groupe et,
comme nous selon des règles.
Considérer que le chien fonctionne comme un être
humain, qu'il a les mêmes valeurs, les mêmes attentes que nous, est la cause
fréquente de comportements sociaux inadéquats. Par nos attitudes
anthropomorphiques, nous invitons littéralement le chien à prendre la tête de
la famille, à maîtriser la relation Homme / chien. Et il se conduira
tout naturellement en véritable chef de clan.
2. La
famille, le
clan, la meute :
Un chien
est un animal social fait pour vivre en "meute". Le traiter en enfant
gâté ou en bébé c'est l'inviter à prendre la direction des opérations et
ainsi s'exposer à de grosses déceptions. Car lui ne vous considérera et ne
vous traitera pas comme étant son maître mais comme étant un de ses sujets.
Et il utilisera les codes et les comportements de son espèce pour diriger et éventuellement
remettre de l'ordre parmi ses sujets. Cela peut aller de la menace du regard,
des grognements et jusqu'à la morsure si la menace ne suffit pas. Un excès
d'amour ou une trop grande permissivité du maître pour son chien peuvent
engendrer un comportement agressif chez ce dernier En fait
le seul problème qu'a le chien, c'est d'avoir un maître qui n'assume pas son rôle
de "chef de meute". Être propriétaire d'un chien ne confère pas
automatiquement le rang de chef de meute Le chien doit être à sa vraie place, dans un
cadre de vie approprié, intégré dans une famille-meute hiérarchisée. Comme
il s'agit d'un système patriarcal, l'homme doit jouer son rôle de dominant, le
chien doit lui être soumis, ainsi qu'aux autres membres de la famille. Une éducation
correcte et précoce doit permettre d'obtenir l'harmonie de la relation
homme-chien. Pour le chien, tout se joue avant six mois !
L'animal
fait découvrir à l'enfant la relation de dépendance et la responsabilité. Il
est un compagnon, un ami, un confident et à ce titre, rassure, apaise, valorise
et sécurise. Si l'animal ne parle pas, à tout le moins, il écoute et on peut
tout lui dire par l'attachement qui se crée
Si les
jeux sont importants pour le chien et l'enfant, il n'en reste pas moins qu'un
chien n'est pas un jouet, mais un être vivant sensible, dont il convient de
respecter les exigences comportementales
On
distingue deux niveaux de socialisation.
-
jusqu'à 7 semaines, le chien reconnaît ses semblables et décrypte le langage
canin.
- de 7
semaines à 12 semaines, le chien appréhende les relations entre des espèces
distinctes : Homme Chien ; Mouton-Chien ; Chien-Chat
Le chien
ainsi s'imprègne des différentes espèces environnantes, et acquiert
simultanément les conduites sociales nécessaires pour lui permettre une bonne
insertion dans sa future famille.
La
socialisation chez le chien est caractérisée, par l'acquisition de quatre
éléments importants :
-- les
autocontroles ( la régulation émotionnelle)
-- la
communication
-- la
hiérarchisation (les règles de vie en meute)
-- le
détachement (séparation pour les chiots mâles et femelles de leur mère)
Un chien doit avoir eu des contacts avec des enfants entre l'âge de trois semaines et trois mois. Pour l'animal, en effet, l'homme, la femme, l'enfant, sont autant d'espèces différentes. Le chien doit idéalement rencontrer chacune d'elles afin de pouvoir nouer des relations sociales positives.
Il faut lui apprendre les règles de la vie en
société car il ne les apprendra pas seul.
Il
n’est pas nécessaire de recourir a la technique de dressage couramment
employé par les clubs, où l'on exerce une contrainte sur le chien, contrainte
douce ou forte selon le maître et / ou l'éducateur.
Avec le
temps il est préférable de recourir au quotidien a une méthode mettant en jeu
la motivation en s'appuyant sur les comportements spontanés et la complicité
entre maître et chien.
Il
s'agit d'un art de vivre avec son chien : jouer en éduquant le chien (ludopédagogie)
d'où
la motivation très forte
On n'impose pas, on attend que le comportement apparaisse, ou on provoque le
comportement recherché, et on donne l'ordre correspondant en récompensant pour
fixer.
Se
comporter de manière cohérente, assumer le rôle de chef de meute.
Lui
faire savoir clairement ce qui est autorisé et ce qui ne l'est pas ( et que
tout les membres de la famille appliquent les mêmes règles).
Lui
donner un endroit bien a lui, où il peut se retirer pour se reposer, dormir, se
réfugier et même se soustraire à toute punition.
L’emmener
en ballades, qu’il puisse rencontrer d’autres chiens.
Lui
donner toujours la même alimentation.
Le
protéger des enfants, qui ne mesurent pas toujours leurs gestes.
Lui
accorder ses temps de repos.
Le
considéré comme un humain ou comme un jouet.
Tolérer
qu’il aille sur les fauteuils, canapés, dans la chambre à coucher, dans la
chambre des enfants.
Partager
votre repas.
Le
réprimander alors qu’il n'a pas été pris sur le fait. (Au-delà de quelques
minutes le chien ne fait plus la liaison entre son action et la punition).
Le
laisser dans une voiture au soleil (un chien se déshydrate en 20 minutes).
Face a
un chien de rencontre, éviter :
Poser la
main sur la tête du chien, (c'est un signe de domination pour le chien).
Regarder
un chien dans les yeux (cela les invite à l'épreuve de force).
Courir devant un chien (c'est inviter le chien a vous poursuivre.
Il va se transmettre essentiellement par la mère et ensuite par l'environnement. Pour nos chiens de compagnie, c'est le propriétaire et toutes les personnes présentes au foyer qui vont prendre le relais de la mère.
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